Nuit charnelle

Le désir était là, au creux de nos deux corps,  
Nous tremblions, serrés, de plaisir sous nos peaux
Et les quelques bougies qui tenaient de décor
Dans nos yeux reflétaient la force du propos.

Caresses et baisers nous liaient dans l'intime
Et nos regards fiévreux traduisaient le transport
Que notre union pourrait dans ce moment sublime
Installer en nos cœurs jusqu'aux cieux de l''aurore.

Nos courbes étendues enfin se confondaient
Nos pouls s'accélérant, l'ivresse de l'étreinte
En ses frissons charnels de vie nous inondait
Et le bonheur alors n'était plus hors d''atteinte.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *