Ô vapeurs de l’Eté ! Ô sulfureuses danses !
Votre chaleur m’enivre et dans vos douces flammes
Un fantasme s »esquisse en de diablesses femmes
M’incitant à venir d’une maligne absence
Ne sachant résister aux appels amoureux
Je les laisse attiser mes ardeurs tempérées…
Pouvoir les approcher serait inespéré :
Leurs images ne sont que contours vaporeux.
Délicieuses visions, réelles distorsions ?
Devrais-je user pour elles, en tuant, de mon glaive ?
La folie pour ces anges avatars de mes rêves ?
Mon esprit ensablé victime d’obsessions
Ne peut donc être libre et détruire ces chaînes
Qui me lieront à vie aux côtés de ces reines.